Nous nous enfonçons dans l’aile nord, le petit musée et la collection privée : enfoncée reconstruite sur une chapelle attenante, les murs aveugles, la luminance pâle fuitant des appliques sous la voûte, la discrète porte blindée.

Nous devons passer un ensemble de pièces d’art, mineures et étrangères, parfois inquiétantes, comme : la barre à mine en nez de narval que Sarah connaissait déjà ; un crâne blanc fêlé sur la partie gauche, la relique d’un ancien toréador encorné sous la mâchoire ; quelques assemblages de pièces mécaniques anciennes récupérées des premiers chemins de fer ; des souvenirs de colonies ; quelques sculptures fines couleur sang. De la jaspe, selon Gage.

Au bout de la nef, passé des tables tapissées de croquis, d’essais couleurs et d’esquisses représentant jamais une autre figure que Sarah, souvent des portraits ; au bout de la nef : un mur couvert d’une surface sensible, semi-synthétique et luminescente. Intelligente ? Au minimum parcourue des spasmes logiques de l’algorithme. Un tableau de dix par trois, si l’on se fie à l’américain. Un tableau granulaire, […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !