Sarah ne cherche pas non plus à repousser le mélange de honte et de colère. Les sentiments corrompus s’accrochent aux pensées, aux doigts ; se défendre serait vain. Elle essaie de ne pas s’accuser de l’échec cuisant, se dire irresponsable et finir par se répandre en excuse devant Vladislav. Ça ne résoudrait rien.

Quittant l’immeuble, Sarah réalise que l’air ne saura refroidir son sang. Rien d’autre qu’une seconde tentative ne la calmera. La région la rejette à la manière d’un système immunitaire. “Il faudra du temps” tourne dans la boucle infinie du mantra sans que cela soit vraiment suffisant : à l’aube, Sarah l’a vu depuis ses propres fenêtres, ces S.O.S. balancés des dernières guirlandes de noël aux balcons de tours elles-même isolées ; ces messages d’ados perdus dans cette région qui les rejette tous. Ce sont les avertissements envoyés par des […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !