Les loups s’étaient réveillés un à un, se regroupant en un cercle lâche autour du loup alpha, une bête imposante d’un gris sombre à l’envergure proche de celle d’un homme. Silas avait un instant crû qu’ils avaient détecté son odeur, bien qu’il eut pris le temps de s’approcher, de laisser l’environnement forestier s’en accommoder, puis il s’était rendu compte que l’attention des loups se focalisaient vers le sud, à l’opposée de sa planque ; levant les yeux à l’instar des bêtes, il finit par apercevoir, et entendre, une croche verte dans la partition bleu horizon du ciel : le second perroquet. Le reste de la troupe arrivait. L’ouïe des loups avait perçu le bourdonnement de l’appareil bien avant lui. Cela ne rassura pas le rôdeur pour autant ; non, la meute était ouvertement en état d’alerte, le museau droit, les oreilles pointées vers l’avant, les muscles des pattes tendues, alors que le survol de la forêt par des humains ne devait pas être si rare. Silas se rappela l’état de stress dans lequel il avait vu, par le passé, des loups adoptés et traités comme des chiens par des humains méprisants et méprisables (son oncle […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !