“Vous n’avez pas le droit de fouiller dans les affaires de Pallas !” // Écho ignora l’avertissement de Roxane, continuant de passer en revue les dossiers entreposés dans le bureau du meneur. Zoé ne savait pas ce que cherchait la muse ; elles avaient déjà trouvées des cartes de la région dans le bureau de l’intendance au rez-de-chaussée et elle aurait préféré consacré leurs recherches à retrouver la trace de Silas ou de Nausicaä — elle ne faisait guère confiance à l’imprévisible Orphée pour mener à bien cette mission. Écho pesta contre l’un des tiroirs, verrouillé, et finit par renverser le bureau dans un accès de rage ; Roxane s’approcha, un coupe papier à la main ; derrière elle, Kyra surveillait l’arrière du manoir, un fusil de précision, récupéré dans la soute du perroquet alpha, posé sur le cadre d’un panneau de la baie entrouvert. La muse et la princesse se firent face. Zoé percevait le pouvoir de séduction de Roxane, ses cheveux voluptueux enflammés par le vent, ses muscles bandés portant son corps vers l’avant, sa poitrine saillante sous le tee-shirt de lapin manifestant contre la loi martiale ; pour autant, elle lui préférait le charme rectiligne, intransigeant, rassurant d’Écho — briser de sa main le carré impassible de la chevelure dorée de la muse. Les deux jeunes femmes ne s’étaient jamais opposées auparavant, ni amies, ni ennemies, mais, le manque de loyauté envers Pallas affiché par Écho les avait confrontées. “Tu n’es pas chez toi, ici.” // “J’ai l’autorisation de Pallas.” // “Pour tout saccager ?” // “Nos compagnons sont morts et tu t’inquiètes pour une rayure sur le bureau, princesse ?” // “Hæmon t’a mal élevée.” // “Pallas t’a mal baisée.” // “Je ne sais pas ce qui me retient ?” // “La trouille ?” // “[Le visage de Roxane s’enflamma] Je vais te tuer.” // “Arrêtez ! [La voix de Kyra paralysa tout le monde — la sniper ne criait jamais] Laisse-la faire, Roxane. Pallas la laisserait faire.” // “Je…” Roxane planta le coupe papier dans la rambarde et retourna s’adosser auprès de Kyra ; Écho, ignorant les […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !