Le fer rongeait sa paume ; l’invertie se cramponnait à la rambarde de peur de tomber à la renverse, de peur de voir le monde basculer par devers elle. Valentine, celle sans qui l’enseignement de l’académie devenait une mauvaise farce, était morte ; Écho, celle sans qui le quotidien de Zoé deviendrait d’une laideur insupportable, était sur le point de commettre un meurtre de sang froid. Un coup de feu glaçant avait de nouveau percé la surface ténue de leur quotidien, qui ne tenait plus qu’au bon vouloir d’une vieille rambarde rouillée. Quoi d’autre ? Roxane et Hermione, la princesse et la sorcière, les deux faces d’une déesse gémellaire, franchirent la porte, rejoignant leur petit groupe sur le balcon. La seconde, en robe délavée, se précipita vers son cousin en hurlant des incantations insensées ; la muse s’était relevée, alertée par la détonation, Oreste recroquevillé à ses pieds. “Sale monstre, proféra la sorcière. Que lui as-tu fait ?” Écho la repoussa violemment, “C’est ton cousin le monstre”, et rejoignit Zoé et Callisto au bord du balcon. L’angle de la remise les empêchait de voir le logis des domestiques d’où semblait être parti le coup de feu. L’invertie crut percevoir des éclats de voix, un cri strident, des sanglots. Puis, plus rien, le silence, les frémissements de la forêt, riant sous cape de les voir toutes ainsi démunies. Roxane s’approcha, incongrue avec ce tee-shirt, ce lapin anti-militariste : “Vous vous faites un trip entre filles ?” Ignorait-elle la mort de Zacharie et de Damon ? Ne voyait-elle pas le cadavre de Valentine ? N’avait-elle pas la décence d’ouvrir la porte de la cage dorée où l’avait enfermée Pallas ? La solitaire lui renvoya un regard […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !