Un prédateur s’épanchant du sang de sa proie — une silhouette inquiétante était accroupie devant le corps de Valentine. “Debout !” tonna la voix sans compromis d’Hateya. La muse se raidit ; aucun exercice ne les avait réellement préparées à cela. La silhouette sursauta avant de se relever lentement ; la lune révéla les cratères du visage d’Oreste ; il grimaçait tout à la fois de gène, de surprise, de haine. L’indienne s’avança vers lui, tout en le gardant en joue ; Écho et Callisto se positionnèrent en quinconce derrière elle. “Du calme les filles [mains ouvertes en avant].” Zoé et Kyra pénétrèrent à leur tour sur le balcon. La moiteur nocturne collait à la peau de la muse — ce ciel noir, sans étoiles, tel un couvercle gardant la chaleur. Écho : “Tu vas nous dire que tu n’as rien vu, rien entendu ?” Oreste, haussant ostensiblement les épaules : “Si, des coups de feu. Ça m’a réveillé. C’était vous ? Vous vous amusez à tirer sur des lapins ?” Ignorant l’échange, Hateya continua de progresser, obligeant l’addict à reculer jusqu’à la rambarde : “Ne t’avise pas de sauter par-dessus. Je ne te raterai pas.” // “Hé, Callisto… tu ne veux pas calmer ta domestique ?” // “Zacharie a été tué [la solitaire, en guise de réponse]”. Cela ne sembla faire ni chaud ni froid à l’addict. “Valentine aussi”, ajouta gravement Zoé, agenouillée devant le cadavre de son amie. Plus loin, Kyra s’était effondrée devant la porte, le visage enfoui entre ses mains de glace ; elle avait lâché son arme — l’académie ne les avait préparées à rien du tout. La muse s’approcha de la biologiste et constata également le décès : les vêtements militaires de la girl kick-ass étaient maculées de sang, de beaucoup trop de sang. […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !