La jeune femme franchit la ligne séparant la lumière du jour et la pénombre du pigeonnier abandonné. Là, elle serait tranquille ; le soleil ne s’infiltrait en hauteur que dans le dernier tiers du bâtiment, s’engouffrant dans la moindre anfractuosité des planches du plafond à moitié effondré. Tout n’était plus que pourriture et ruine, abandon et désolation. Il ne restait que des gravats de l’escalier qui devait, jadis, s’enrouler le long de la circonférence de la tour. Nausicaä se hissa jusqu’à l’une des plates-formes miraculeusement préservées à mi-hauteur, prenant appui sur des niches qui n’accueillaient plus que des ramiers sauvages, bienheureux de ne plus servir que leurs propres objectifs — étrange habitude mémo-génétique que ces volatiles, survivants des “Temps Glorieux de la Péninsule” (selon l’appellation majusculée du scorpion), logent encore ici. Le scorpion, Hæmon et Damon avaient proposé une partie de cartes à Nausicaä en attendant l’arrivée du reste de la troupe, prévue pour la fin d’après-midi, mais l’aviatrice préférait la compagnie des oiseaux à celles des hommes. Elle avait réalisé le check-up du perroquet alpha, se sustentant en même temps de rations fades et tiédasses fournies par l’homme de main de Pallas (ce type, Saturne, avait ironisé […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !