Loups et perroquets

La terre exsudait ; le temps des cerfs arrivait. Ce n’était pas un temps pour les loups, pas encore. Ce temps-là viendrait, plus tard. Dans l’attente, le peuple des loups restait en sommeil. Aléa heureux de la guerre, contrepoint ironique des ruines d’obsolètes empires humains, les loups revenaient sur le vieux continent, entamant la lente reconquête de territoires dont ils avaient été chassés des siècles auparavant. Les loups, à l’inverse des humains, étaient patients. Cette même patience avait permis à l’homme d’approcher la meute. À califourchon sur une branche, le rôdeur observait la dizaine de loups gris massés, dans l’attente de la fraîcheur nocturne, sur un amas des pierres cerclant le dénivelé d’un cours d’eau ; la densité de la canopée atténuait à peine la chaleur d’un sol […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !