Le tour du propriétaire, par une ironie probablement involontaire de la part du pilote, s’était résumé à la revue des dépendances déployées autour des jardins : la chaufferie et les garages dans l’aile ouest, le pigeonnier à l’écart plus au nord, la salle de chasse et les écuries plein nord, les habitations des serviteurs et la remise dans l’aile est. La découverte de l’intérieur du manoir était prévue plus tard dans la soirée, Pallas ayant insisté pour en assurer lui-même la visite. Les deux pilotes avaient terminé leur ballade par le lac, devant lequel ils n’avaient pu que rester immobiles, comme hypnotisés, dans un silence sépulcral. Vu du ciel, l’aviatrice avait été frappée face à cette cicatrice, cette faille contre-nature, ce trou béant sur les enfers. L’unique survivant obsolète du prestige passé de l’endroit était artificiel : sur un îlot, au centre du lac, se dressait une statue sombre, un humanoïde de bronze de près de deux fois la taille de l’aviatrice. D’où elle se tenait, en bordure du lac, à plusieurs dizaines de mètre de l’îlot, Nausicaä pouvait en distinguer le visage en pointe, aux sourcils […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !