Avec son masque, son amant, Pallas, lui apparaissait dans toute sa splendeur ; il guiderait leur meute à la poursuite des chiens infidèles ; à leur retour, ils copuleraient dans l’extase de la victoire, s’abreuvant du sang de la vierge. Le masque de louve dissimulait le bandage, annulait la blessure, refermait la cicatrice, remplaçait la défiguration par la promesse d’immortalité. Roxane ne se joindrait pas à la chasse ; elle était chargée de veiller sur Thècle. La princesse avait demandé à son loup de lui ramener un trophée, vivant si possible ; avec de la chance, il lui ramènerait Alexia l’idiote ou Callisto la fière, et elle trancherait la gorge de la première comme elle avait tranché celle de son amant, ou elle planterait une lame dans le cœur de la seconde en mémoire de la mort d’Hermione — la sorcière n’avait été qu’une confidente commode pour Roxane, mais l’exécution que lui avait fait subir le berseker était immorale. Pallas avait organisé des meurtres au nom de la liberté, Orphée avait tué son amante guidé par ses pulsions vicieuses. Elle espérait que Pallas le tuerait en personne.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !