“Moi. J’ai tué Eleuthère.” L’indienne avait mal au crâne. Le soleil intense et brûlant de la péninsule irradiait autour d’eux, pourtant ce n’était pas de la chaleur qu’elle souffrait — son héritage l’en préservait — mais d’un problème de distanciation, de focalisation ; les idées, les mots se mélangeaient dans sa tête ; les morts répétées, les trucages mensongers, les loups salvateurs, les accusations haineuses, les menaces guerrières, la folie blanche, le feu qui se consumait en chacun d’eux. “J’ai tué notre pilote.” Tous se retournèrent vers elle, frappés de stupeur, même Pallas ce loup fourbe qui les avait conduits ici pour les piéger. “Je n’arrivais pas à trouver le sommeil, je suis sortie faire un tour dans la forêt. Eleuthère m’a suivie. J’ai cru au départ qu’il souffrait également d’insomnie jusqu’à ce j’aperçoive son arme — des lames de métal en forme de griffes. Heureusement, la forêt n’a jamais été son domaine et j’ai pris le dessus. J’ai retourné ses griffes contre lui. Désolée de ne pas en avoir parler plus tôt, mais je ne voulais pas […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !