L’homme tira sur sa barbe rouge sans ménagement, comme pour en arracher une poignée de poils, avant de s’en prendre à son cuir chevelu qu’il laboura presque frénétiquement, le griffant à de nombreuses reprises. Le berseker était énervé — non, excité — non, insatisfait — non, impatient — non. Il ne savait pas définir cette sensation récurrente — le mot manque ayant pris un tout autre sens au cours de la guerre. Il ne se sentait pas à sa place ; il lui fallait de l’action, de l’action véritable, s’entraîner, se battre (et non aller nager dans un bassin champêtre comme des nobliaux invertis), ou alors un rapport sexuel, maintenir une femelle à terre d’une main, à même le sol, la frapper tout en la pénétrant de force. Pour le sexe, il se rattraperait cette nuit, cette dernière nuit ; et il comptait sur Pallas pour lui fournir demain l’action escomptée. Ce Pallas était un beau parleur, fat et orgueilleux, mais il […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !