Le berseker dirigea son arme, sans trembler, vers l’organisateur de cette escapade qui avait viré au massacre. Son retour avec Alexia, délirante mais vivante, lui avait conféré un ascendant sur Pallas. Orphée avait compris depuis qu’il avait découvert le cadavre d’Eleuthère et son masque de loup grotesque que Pallas et Hæmon préparaient un sale coup ; l’attitude tout aussi grotesque d’Hermione exigeant l’exécution de Nicétas l’avait convaincu que leurs manigances allaient au-delà de la blague potache ; en revanche, la mort inattendue d’Hæmon brouillait les pistes ; il fallait en terminer avec les mensonges. “Parle, Pallas. Au premier mensonge, je t’envoie rejoindre Hermione.” Le silence s’était fait parmi les rescapés. “Tu n’as pas eu ton compte de morts ? Ou tu manques de sang pour te barbouiller les cheveux ou le visage ? Si tu veux celui de ma petite amie, je t’en prie, va te servir, elle est à l’observatoire, entre la vie et la mort. Achève-la, viole-la, scarifie-la. J’ai cru comprendre que tu aimes les femmes aussi bien mortes que vivantes.” // “Je vais te tuer si tu n’avoues pas la vérité. Qu’est-ce que tu complotes ?” // “Tu es fou. Baisse ton arme et parlons en frères d’armes de l’académie impériale.” […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !