Ah. Y’a ce côté dégueu dans le plastique, ces grosses bâches franchement grises — c’est à dire qu’on voit mal au-travers, et ces plis, sérieux, ces vieux drapés secs : ça n’ondule pas, ça casse, ça nous chie des angles de merde pas possible, on se prend dedans, ça flotte avec un bruit pas sympa de machin imperméable, c’est sur nous tout le temps / Putain tu m’écoutes un peu, c’est super sérieux ; allez, arrête de faire le con, écoute-moi, c’est pour ça qu’on se sent pas bien dans ce fourbi — Ce n’est pas que ça, tu le sais, exaspère le creux d’un larynx plus jeune, ce serait trop facile — Bah à cette vitesse, c’est sûr qu’on finira tous niqués sous les serres (ce ne sont pas des serres), ça me pète les couilles que ça te fasse rien — Papa… — Non mais laisse tomber, c’est ton vieux qui va y rester et rien à foutre, hein, pourquoi se gêner ? — Papa. — Vas-y, va chier fiston, laisse-moi crever.

À peine si nous pouvons décrire ces corps sous combinaison pressurisée : deux silhouettes tech farmers sous le demi-jour des tentes et l’arc des ventaux, un tableau de blancs nuancés de crasse, de résidus de micro-algues, de terre passée à l’oxyde de fer, de taches […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !