C.8

Ne nous fions donc pas à la mine déconfite du braconnier traînée été comme hiver sur les rives du circuit hydraulique, cette gueule poncée par les soucis et la main ingrate des ans ; passons outre car l’entreprise demeure lucrative, au point d’attirer l’envie des chiffonniers de rase campagne, des manouches ou des déclassés rejetés pour de bon des périphéries de la ville. Borvo devrait même se réjouir : son grand projet n’a plus l’air si impossible. Une bonne partie des éléments encodés peuvent être désormais lus et ce qui se dérobe encore aux attaques n’échoue que sur des bits tardifs.

Ce serait balayer les efforts. Ce serait se refuser à l’espoir par la complexité d’une licence legit alors que cet espoir, Borvo et Pénélope l’ont tout deux formé bien des années plus tôt dans un état d’ébriété avancé ; un soir sans saison comme tous les soirs, mais un soir de pluie sans doute, alors que la mairie envoyait une mise en demeure concernant le vieux et qu’il fallait encore renouveler les licences immunitaires. On peut passer la frontière et obtenir un NIR, rêvait Pénélope. Frontex accorderait la licence française si tu étais déjà enceinte, commentait Borvo, les douanes sous-traitées ne sourcent pas […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !