Alma 11

Le silence prend possession des volumes élyséens par blitzkrieg alors que les murs ceignant le palais auraient dû suffire à laver la chair grise de nos crânes ; sous l’iconique porche, passé la grande cour de graviers et les marches du perron, une fois franchi le regard mythologique du Supplice.

Le silence, donc, sa bannière plantée dans les salles pris les devants, sévère, soufflé l’âme des arbustes décoratifs, la nation des drapeaux comme les armoiries de la cité : Monomachine vient d’être annoncé. Et il se tient là, plus grand qu’un homme et plus droit encore, sur la dernière marche du perron, le visage mécanique levé sur la belle peinture.
Terrorisés, blottis en conciliabule, pas une personne du protocole ne pense à venir le chercher ; Alma se déplace d’elle-même. Je suis fasciné par sa composition, salue Monomachine sans quitter le Supplice du regard. Alma lui prend la main — froide — puis annule son geste en singeant une […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.