Intérieur soir : je me suis toujours demandé, glisse le diplomate, si tu t’appelais réellement Aliénor — Tu préférerais que je me nomme autrement ? — Ce n’est pas commun, surtout — C’est français — Je connais ta culture, je connais les prénoms, j’y ai vécu — Tu ne connaissais pas le mien avant de me rencontrer — Alie… — J’aurais dû choisir un meilleur pseudonyme, alors, comme Mata-Hari — C’était son nom de code, pas son nom civil — Alors ? Je dois changer d’identité, professeur ? — Au contraire, s’amuse-t-il, ton prénom serait parfait.
Aliénor se détourne, le diplomate ouvre la gorge d’une bouteille de vin, libère le bouchon, laisse reposer. Parfois, reprend-t-il, […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !