Au centre : un carré de carton blanc quarante par quarante, imprimé noir d’un maillage primitif dense façon QR code, illisible et dur, présenté innocent par les grosses mains du thérapeute ; présenté ainsi dans une tentative impossible de nous faire interpréter l’image (ce n’est pas le but).
Le cabinet étouffe d’encens, les sièges y sont de cuir profond, les meubles d’un bois raffiné plutôt sombre.

Que vois-tu, Aliénor ? Rien, bien sûr, mais cette question, le thérapeute ne la pose pas. Il répète : dix secondes, ferme les yeux ; cinq secondes, ouvre ; dix encore ; cinq, ouvre, et Aliénor s’exécute, ne parle pas, se tient droite dans le cuir profond, ses propres mains (plus raffinées) posées à plat au plateau des cuisses, pantalon, chemisier, manucure professionnelle. Le thérapeute retranché dans un segment d’ombre paraît presque beau : vieil androgyne portant l’âge avec élégance, il laisse paraître négligeant quelques détails glam plus féminins au cou, sous la lèvre, capables de capter un peu de […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !