Le lancement de la chasse aurait dû échoir à Hæmon — c’était le narrateur qui avait proposé à Pallas les grands principes du rite qu’il devait suivre. Mais il ne restait plus que lui à présent, l’enfant légitime de la péninsule, l’héritier de ces terres avides de chasses et de chasseurs — des terres qui réclamaient son retour, l’avènement du loup. “Bienvenue en Arcadie. La patrie des bergers, des poètes et des héros. Des héros… Le temps a altéré le sens premier de ce mot. Vous êtes sur une terre de héros, une terre de chasseurs. Nos ancêtres, mes ancêtres, des derniers princes en remontant jusqu’au roi Lykáôn, pratiquaient ici, avant toute autre chose, la chasse. La chasse n’était alors pas un sport, ni même un loisir comme elle l’était devenue avant la guerre. La chasse était au centre des existences, elle était la vie-même. Ici, en ces terres, comme tout autre prédateur, tous vivaient de la chasse. [Pallas écarta les bras] Fermez les yeux. Écoutez le chant du solstice éveiller les terres de la péninsule — des terres gonflées de fureur et de vie — et déterrer les grandeurs du passé, la grandeur de notre race. Ne sentez-vous pas la […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !