Athanase était un agneau, et il vécut toute la scène comme tel. D’abord, Orion avait quitté son poste, sans explication, pour se rapprocher des escaliers ; Athanase l’avait fixé, attendant une nouvelle consigne ; à la place, le scorpion s’était arrêté net devant Hateya. “Quoi ? [D’où il était, Athanase ne pouvait la voir, mais il imaginait très bien le regard peu avenant de l’indienne]” // “Tu te crois au-dessus de nous, c’est ça ? Nous les blancs, les civilisés, les vainqueurs. Ton peuple de pouilleux, d’esclaves et de perdants n’a jamais digéré son échec. Pas facile d’appartenir aux faibles, hein ? L’histoire de mon peuple s’est construite sur des victoires, celui du tien sur des défaites. Admets-le au lieu de vivre dans le déni et te voiler la face derrière de faux airs. Tu nous prends de haut pour ne pas avoir à t’agenouiller. Tu n’es qu’une chienne lépreuse face aux loups que nous sommes. [Orion posa son fusil contre le mur et il recula, poings serrés] Viens t’agenouiller devant moi.” // “Va te faire foutre.” Le scorpion bondit alors vers l’indienne ; Athanase restait paralysé de stupeur au fond du couloir, ne comprenant pas pourquoi son partenaire avait choisi ce moment précis pour déverser sur Hateya toute sa rancœur. Les deux corps enchevêtrés roulèrent au pied des marches de l’observatoire ; Orion prenait le dessus, sa masse […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !