Ce fils de putain, ce bâtard puant aux cheveux rouges comme de la merde en fusion, avait tué Hermione. Oreste ruminait, s’impatientait de la mise en scène Pallas, il ne voulait qu’une chose, partir à la chasse ; un point de détail le retenait, un seul : l’état de Roxane — il voulait s’assurer qu’elle survivrait à sa blessure, il devait au moins cela à Pallas. Il aurait dû tuer Orphée depuis longtemps, trafiquer la poussière d’étoiles pour qu’il meure d’overdose ; mais Hermione lui avait dit qu’elle gérait la situation — elle n’avait rien géré du tout. Ce salopard l’avait violentée, l’avait frappée en la baisant — et tout ça pour quoi ? Pour qu’il la plante comme un agneau. Et ce fourbe de Nicétas était encore vivant alors que sa cousine aurait dû le tuer dès la nuit dernière, si Hæmon n’avait pas merdé et tout foutu en l’air. L’addict jeta un œil morbide vers Callisto — Callisto la docile, Callisto le bon soldat, Callisto la posée, Callisto la solitaire. Cette agnelle puante devait mourir, elle aussi. Il la tuerait en premier. Orphée, en second.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !