“Oh ! Oh ! Ça suffit ! cria Pallas, les bras en l’air. Nous avons entendu vos conditions. Laissez-nous une heure.” Le fier meneur resta ainsi, en plein soleil, en attente d’une réponse, cible parfaite, sans se douter que c’était l’un des leurs qui venait d’abattre Silas et qu’il ne tenait pas à grand chose qu’Orphée poursuive son œuvre. La réponse mit du temps à venir, mais elle vint. “Très bien. Une heure.” Pallas baissa les bras, croisa le regard défaitiste d’Hæmon — désolé mon ami, ils ne préparaient pas cette expédition depuis aussi longtemps pour tout gâcher à cause d’une amourette adolescente. “Tout le monde ! Dans le manoir ! Maintenant !” Puis, le meneur, s’avançant dans les jardins comme un roi de jadis, enjamba le corps sans vie du rôdeur et se dirigea à pas calculé vers ce qu’il appelait, enfant, son château.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !