Si Écho ne l’avait pas attrapée, Zoé serait encore plantée au milieu des jardins — elle n’avait définitivement rien à faire sur un champ de bataille, pas étonnant que les instructeurs l’aient rapidement destinée à l’arrière-plan, dans le confinement des complexes industriels et scientifiques. Partir à l’improviste, avec juste un sac sur le dos — les mots de la muse, écho obsédant. Assise en bas des marches du grand escalier, l’invertie observait Hateya, Callisto et Écho prendre position, triangulant les accès du vestibule ; elles n’avaient rien à faire ici ; elles n’appartenaient pas à ce monde, ni l’indienne, ni la solitaire, ni la muse, encore moins la jeune femme à la sexualité hors norme. Le caractère à la fois intransigeant et sibyllin du message délivré par cette voix d’outre-tombe les avait plongées dans l’expectative : tout cela n’était-il après tout qu’un jeu dont le maître venait de changer brusquement les règles. Partir. Oui, Écho, partons, maintenant. La voix de Kyra, traversant les étages, balaya ses illusions et la ramena à ce qu’elle savait faire de mieux : sauver des vies.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !